Exposition

ITINÉRAIRES XXV

Du 16 Février, 2019 au 12 Mai, 2019

Commissaire d’exposition : Benjamin Weil, directeur artistique du Centre Botín.

2019 célèbre le 25ème anniversaire d'Itinéraires, l'exposition annuelle des œuvres des bénéficiaires de la Bourse d'arts plastiques de la Fondation Botín. Ce rendez-vous annuel avec l'art contemporain présente le travail de huit artistes récompensés par la Fondation Botín en 2017 : Nora Aurrekoetxea, Fernando García, Cristina Garrido, Fermín Jiménez Landa, Rosell Meseguer, Shirin Sabahi, Blanca Ulloa et Celia-Yunior & Henry Eric Hernández.

Un jury composé d'artistes et d'autres professionnels du monde de l'art a été chargé de sélectionner les bénéficiaires de la bourse sur la base de la qualité et de la pertinence des propositions. Cette sélection offre un aperçu intéressant des tendances artistiques émergentes et nous permet de prendre le pouls de l'évolution d'une pratique artistique qui dévoile les mutations du monde dans lequel vivent ces créateurs.

L'installation est un médium largement utilisé aujourd'hui par les artistes. Tous les projets présentés cette année l'utilisent d'une manière ou d'une autre et sont composés d'un grand nombre d'éléments : sculptures, objets trouvés, textes, photographies et/ou vidéos, qui sont reliés entre eux et avec l'espace d'exposition, tant physiquement que conceptuellement.

La visite d'une exposition devient ainsi un des rares moments où le temps semble ralentir et où l'espace est moins saturé d'informations. Un espace-temps, celui du monde de l'art, propice à la réflexion et à la contemplation, favorisant ainsi la pensée critique du visiteur et une meilleure connaissance du monde.

L’installation site-specific de Nora Aurrekoetxea propose plusieurs éléments sculpturaux que l’artiste place dans l’espace, créant une sorte de paysage qui nous renvoie à celui que nous contemplons depuis la fenêtre monumentale surplombant la baie de Santander.

Fernando García intègre également l’espace physique de l’exposition dans sa stratégie, bien que ce qui l’intéresse le plus est de réfléchir sur l’idée de nature morte, à partir d’objets trouvés pour créeer un récit sculptural.

Cristina Garrido concentre ses recherches sur la photographie et la façon dont la subjectivité et la créativité du photographe d’art influencent la perception de l’œuvre elle-même. L’exposition de ses images donne lieu à une sorte de « mise en abyme » dans un autre récit, générant une approche critique de la neutralité de l’espace d’exposition.

Fermín Jiménez Landa s’est focalisé sur une île de la côte mexicaine, Isla Bermeja, documentée depuis le XVIe siècle par les cartographes. Une enquête menée en 2008 n’a toutefois pas permis de la localiser. Intrigué par le statut fantomatique de l’île, l’artiste a demandé à un compositeur local de composer un hymne à Bermeja, qui a été interprété en mer, à l’endroit où ce territoire disparu était censé se situer.

Rosell Meseguer s’intéresse aux implications géopolitiques de l’exploitation des « terres étranges », nom commun des éléments chimiques utilisés pour fabriquer des produits de haute technologie. L’artiste dévoile son inventaire méticuleux dans les vitrines prêtées par le Musée Geominero d’Espagne, rendant visible le changement de perception qui peut survenir lorsque les matériaux sont déplacés d’un cadre institutionnel à un autre.

Shirin Sabahi a collaboré avec l’artiste japonaise Noriyuki Haraguchi, auteur d’une grande œuvre installée en permanence au Musée d’art contemporain de Téhéran. Sabahi documente sa conversation avec Haraguchi sur l’histoire de cette œuvre ainsi que le processus de restauration réalisé sous la direction de l’artiste japonais.

Blanca Ulloa réfléchit sur le temps au moyen d’une œuvre d’art dont la durée est provisoire, sur une période d’exposition spécifique. Vu que l’expérience du visiteur a elle aussi une durée spécifique, l’artiste propose une réflexion sur la concomitance de différents horizons temporels : celui de l’enregistrement de sa performance et celui de la visite.

En explorant un sujet qui présente des ramifications sociohistoriques, Celia-Yunior et Henry Eric Hernández ont étudié l’histoire d’un bâtiment à Güines (Cuba), autrefois une prison, puis un marché et, récemment, un abri pour les personnes ayant perdu leur maison suite à un ouragan. Son statut de monument historique délabré et sa valeur en tant que témoin du passé colonial de l’île font partie des recherches menées par ce trio artistique.

Plus Moins information

Devenez Ami

Recevez l’information du Centro Botín




Images

Centro Botín

Muelle de Albareda, s/n,

Jardines de Pereda

Pouvons-nous vous aider ?

Si vous avez besoin d'information ou souhaitez nous faire parvenir vos suggestions, veuillez entrer en contact avec nous via le formulaire suivant. Merci.

Choisissez la raison pour le message

Vous êtes un Ami du Centro?

A propos de ce que vous voulez demander?



Ce site web utilise des cookies et conserve donc des informations sur votre visite afin d'améliorer notre site web au moyen d'analyses et afin de vous proposer un contenu pertinent. Veuillez consulter notre politique en matière de cookies pour plus de détails ou modifier vos paramètres si vous le souhaitez.

Paramètres des cookies

Vous pouvez choisir ci-dessous le type de cookies que vous acceptez sur ce site web. Cliquez sur le bouton "Enregistrer les paramètres des cookies" pour valider votre choix.

FunctionalOur website uses functional cookies. These cookies are necessary to let our website work.

AnalyticalOur website uses analytical cookies to make it possible to analyze our website and optimize for the purpose of a.o. the usability.

Social mediaOur website places social media cookies to show you 3rd party content like YouTube and FaceBook. These cookies may track your personal data.

AdvertisingOur website places advertising cookies to show you 3rd party advertisements based on your interests. These cookies may track your personal data.

OtherOur website places 3rd party cookies from other 3rd party services which aren't Analytical, Social media or Advertising.